LookDown

Arrêter un désastre avant sa naissance : l’exploitation des fonds marins.

Les fonds marins, mystérieux et peu explorés, suscitent un vif intérêt pour leurs ressources minières, particulièrement en raison de la demande croissante de métaux nécessaires à la transition écologique.

La Belgique, par l’intermédiaire de la société GSR, souhaite exploiter des minéraux dans l’océan Pacifique, ce qui pourrait devenir possible dès 2025 si l’AIFM adopte le code minier. Cependant, les fonds marins abritent une biodiversité fragile, encore largement méconnue, que des scientifiques appellent à protéger en appliquant le principe de précaution, en raison des impacts potentiels de l’exploitation minière. L’enjeu pour notre génération est de concilier l’économie avec le respect des limites planétaires, en intégrant la préservation des écosystèmes océaniques dans notre vision d’une mondialisation durable.

Les scientifiques sont unanimes : le démarrage de cette exploitation doit être stoppé, car les impacts sur la biodiversité, le climat, les pêches et les vies humaines seraient globaux et irréversibles.

La semaine dernière, 21 pays se sont opposés à l’exploitation, dont 7 dans les deux dernières semaines comme le Canada, le Brésil, la Suisse ou le Portugal. 36 institutions financières majeures ont appelé les Etats à stopper cette industrie, tout comme le Parlement européen et l’UICN l’ont fait. L’industrie de la pêche et même des entreprises internationales comme Volvo, Samsung, Renault ou Google ont aussi rejoint le moratoire.

Pour protéger les abysses, nous avons lancé la campagne LOOK DOWN Belgique ! Des centaines de jeunes se mobilisent pour que la Belgique rejoigne le moratoire et adopte enfin le principe de précaution. Ce n’est pas encore le cas aujourd’hui, alors élargissons la communauté ! Rejoins-nous sur Telegram !